MrTryhard - Japon 2019

Japon Hiver 2019

Jour 8 (2019-12-23) - Nijō-jō

Puisque j'ai oublié d'installer mon correcteur orthographique, je me vous demande de simplement pardonner mes fautes d'orthographe :-).


Préambule

Cette page s'annonce pour être longue, vraiment pas pire longue. On a fait beaucoup, on a marché beaucoup et on a bien mangé. La température de la journée était fantastique, vraiment: pensez à une journée de printemps au Québec avec un beau grand soleil.

La nuit dans un Capsule Hotel

Ça, c'est un bout pas pire intéressant, car mon ami et moi avons probablement une opinion assez différente (il me dit à l'instant où j'écris cette ligne: "tu penses? ;-)"). Donc, un hôtel de type capsule possède une clientèle plutôt tardive. Je vous recommande personnellement de mettre vos bouchons d'oreilles qui sont fournis par l'hôtel.

De mon côté, je me suis fait dire "Oi!!" car j'ai accidentellement fait joué une vidéo d'une story facebook à 22h00, pendant moins d'une seconde. Les japonais ont des réflexes incroyable. J'accepte ce "oi!!" en toute dignité. Un "oi!!" est l'équivalent d'un "Aye!!" en québécois.

Sinon, la nuit je l'ai bien passé, ce n'est pas le plus grand comfort, mais c'est pas mal. Biensûr, jusqu'à 23h, ça bouge un peu: des clients entre, un humain produit un son de moteur de camion tellement il ronfle fort mais bon, c'est vraiment pas si pire avec les oreillettes.

Mon ami quant à lui n'avait pas aperçu les oreillettes, et a donc dû subir une symphonie d'alarme matinale à partir de 3h00 le matin. Il faut savoir qu'il est interdit d'avoir une alarme sonore ou même vibration. En effet, la capsule possède une alarme qui vous bombarde d'une lumière sans arrêt. J'ai testé, ça fonctionne et ça vous faire chercher la switch assez vite merci.

Bref, on a pas eu une nuit exceptionnelle, mais l'expérience était malgré très bien et l'hôtel, le Capsule Anshin Oyado Premier Kyōto Shijō Karasuma est vraiment bien et offre une bonne gamme de services (bains, lounge, chaises de détente, mangas, boissons non alcoolisées gratuites, etc).

Lits.
Rappel: les lits capsules ressemblent à ça. On est proche de nos voisins.

Le checkout

Nous sommes allés cherché notre déjeuner après notre levé de 8h00. Je n'ai personnellement pas été enthousiaste du mode self-service, surtout que ce n'était pas super ordonné. Mon ami a bien aimé, je crois. Nous ne sommes pas resté longtemps: il y avait du monde, c'était petit, sortez-moi de là quelqu'un.

Nous avons fait le checkout, qui s'est fait rapidement et sans problème, nous nous dirigeons vers notre prochain hôtel.

Le checkin

Cette partie est un peu cocasse. Pour s'enregistrer, il fallait recevoir un courriel environ 7 jours à l'avance puis remplir les informations nécessaires dans une page web que le courriel nous dirigeait. Nous n'avions pas eu le courriel, nous avions donc besoin de contacter l'hôtel. Après un courriel en anglais et japonais, pas de réponse; bref, on va voir une fois sur les lieux.

Premièrement, on ne peut pas se rendre sur les lieux directement, car ce type d'hôtel est divisé en deux parties: un espèce de siège social, tout près de la gare de Kyōto, et ses divers hôtels à travers Kyōto. Pour s'enregistrer, il faut le faire au siège social. Notre checkin ne peut être fait avant 16h00, mais il y a un service de livraison de bagages dans les hôtels... Bref, si vous commencez à me perdre, attachez-vous.

On a donc été au "siège social", ou plutôt le "information center". Sur place, pas trop claire où on doit entrer. On voit des escaliers, on décide de les monter: aussitôt la première étage atteinte, une personne derrière nous nous interpelle: à Tōkyō, c'était quand on accédait un étage interdit, alors j'étais inquiet. C'était une demoiselle, employée de la châine d'hôtel et elle nous demande si on a besoin d'aide. Ça tombe pas mal bien, parce que oui, un peu d'aide ne serait pas de refus.

Elle entrepose nos bagages le temps que l'on monte finalement à l'endroit où nous allions. Elle est très sympathique, elle essaie de son mieux de parler anglais de son propre gré, puisque je lui parle majoritairement en japonais (jusque là, ce sont des phrases simples et cassées). En haut, on est accueuilli dans une sorte de loft multicolore avec deux autres employés.

L'employée A (celle avec qui nous avions débuté) commence à nous aider, mais la barrière de langue paraît évidente, sa collègue prend le relais. Elle est directe, un peu plus "vendeuse" et expérimenté et surtout, meilleure en anglais. Elle nous explique le fonctionnement, corrige le petit problème que l'on a eu, s'occupe du service de livraison de bagage à l'hôtel qui est à ¥500 (+/-5$ et que nous n'avons pas vraiment le choix vue l'heure stupide de checkin, soit 16h00, qui est totalement stupide, mais vous comprendrez qu'ils ont le service à vendre!). Ensuite, elle nous parle du service de navette gratuit, que l'on décline. On complète l'enregistrement, on remercie, on quitte.

Ou presque. Il a fallu que je remonte pour demander si on pouvait reprendre les parapluies dans les bagages car ils peuvent s'abîmer dans le transport ou abîmer d'autres bagages. L'employée A est la personne qui descends avec moi pour accomplir la tâche. Elle est très sympathique, on discute un peu, elle me demande où j'ai appris le japonais, que je suis doué (ouin, on y repassera, mais merci). On discute en japonais puis je dois quitter, en la remerciant. Je lui souhaite bien du bonheur dans son travail.

Le château Nijō-jō - pt. 2

Métro

Les métros au Japon.
Les métros au Japon contiennent l'équivalent de notre Otakuthon, mais à l'année. Publicité pour le musée de Manga de Kyōto.

On amorce le départ vers notre première destination de visite: le château Nijō. Nous nous faisons toutefois intercepté dans le métro par deux "junior highschoolers" qui nous demande si, dans le cadre de leur cours d'anglais, nous pouvons répondre à leurs questions. Biensûr, on a le temps. C'était simplement un questionnaire classique du genre: Why did you come to Japan ? What do you like about Japan ? Where are you from ? Which japanese celebrity is known in your country ?.

Oops, celle là on l'avait pas vu venir. On doit y avoir pensé pendant quelques dizaines de secondes, pour finalement dire "Naomi Osaka" et "Shigeru Miyamoto". Bref, elles nous donnent des petits origamis, on prend des photos puis chacun va de son côté.

Le château

On arrive au Château. C'est grand, c'est vraiment pas occidental, et y'a pas beaucoup de monde (pis je m'en plaint pas!). Cette section renfermera plutôt des photos, car après tout, ça vaut mille mots chaque.

Entrée de l'entrée du château.
Entrée de la cours intérieur 1 du château.
Entrée du château.
Entrée du château.
Bel arbre.
Bel arbre.
Jardin du château.
Dans le jardin du château.
Fleur dans le jardin.
Fleurs dans le jardin, malgré la température printannière de décembre.
Vue du haut d'une tour de la cour intérieur du château.
Vue du haut d'une muraille du château.

Les photos étant interdites à l'intérieur du château, nous en avons pas pris. Quelques sections étaient en rénovations, aussi, nous n'avons pas pu visiter ceux-ci.

Palais Impérial (Kyōto-gosho)

La destination suivante était le palais impérial situé dans un immense parc à 10 ou 15 minutes à pieds du château. Quand je dis immense, ça pourrait presque être un arrondissement de la ville de Montréal. Encore une fois, les photos valent quelques centaines de mots chacunes, alors profitez.

Potentiel Wisteria Japonais.
Un immense arbre japonais. Potentiellement un Wisteria Japonais. Assez incroyable.
Arbre avec gazon.
Au Japon, les arbres ont leur propre gazon.
Le palais impérial.
Le palais impérial.
Le palais impérial.
Le palais impérial, en panorama. C'est vraiment plus grand que ce que vous croyez.

Le restaurant "Yōshoku no mise Rindō"

Checkin

On fini par rentrer et faire le checkin dans notre hôtel. C'est un drôle d'ambiance. Les employés apparaissent quand vous semblez en avoir de besoin, mais sinon le bâtiment est vraiment conçu en style épuré, tellement qu'on se croirait dans la Matrice et que tout est simulation.

Bref, au checkin, on apprend qu'il y a une taxe de la ville de Kyōto qu'on doit payer additionnellement, qui se multiplie avec le nombre de jour que vous passez dans l'hôtel. Je trouve ça un peu bullshit que ce n'était pas déjà inclu dans le pris que l'on avait payé, comme les autres hôtels que nous avons fréquentés mais bon, chacun sa manière. On parle d'environ ¥2'000. On s'obstine pas, anyways.

Bref, après une pause de 20 minutes, on est parti chasser la nourriture. On a trouvé un chouette restaurant dans un sous-sol tout près de l'hôtel. C'est un petit restaurant, peut-être 15 ou 20 places maximum. On s'est assis, on a reçu le menu anglais puis on a commandé.

J'en ai profité pour commander du boeuf wagyū. C'était trèès bon. L'ambiance était super bonne, c'était un restaurant avec des client réguliers si on en juge par les intéractions (niveau de politesse, discussions...). Mon ami a commandé du karāge. Nous nous somems gâtés avec un peu de saké.

C'était vraiment très bon. La personne qui cuisinait était aussi la propriétaire des lieux, ce qui rend l'expérience un peu plus unique. On a très brièvement discuté avec la propriétaire, mais c'était surtout le classique "ohh mais vous êtes bon en japonais" et les "non pentoute". Les clients réguliers discutaient entre eux, j'ai semblé comprendre qu'ils disaient qu'on était quand même pas pire en japonais. Bref, l'ambience était assez rigolotte et c'est un endroit assez chaleureux. Je recommande fortement le "Yōshoku no mise Rindō" (洋食の店 りんどう).

Boeuf wagyu.
Boeuf wagyū.
Boeuf wagyu.
Boeuf wagyū.

Le mot de la faim fin

Bref, c'est bien le fun Kyōto. L'ambiance semble plus détendue et chaleureuse que Tōkyō... Du moins, il y a moins de salarymen en complet un peu partout. Peut-être le quartier est simplement plus touristique ? Qu'importe, les quartiers sont sympathiques et tout est accessible à pieds jusqu'à maintenant. Demain, on continue notre aventure à Kyōto en visitant plus de temple et de bouffe!